Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Elle sous-loue son HLM sur Airbnb : une mère et ses deux enfants menacés d'expulsion
information fournie par Boursorama avec Newsgene 24/01/2023 à 10:41

Une famille pourrait être expulsé après avoir sous-loué son logement social. Illustration (Pixabay / TeroVesalainen)

Une famille pourrait être expulsé après avoir sous-loué son logement social. Illustration (Pixabay / TeroVesalainen)

Une femme et ses deux enfants résidant dans l'Hérault doivent être expulsés au 31 mars prochain. La mère de famille a eu le tort de sous-louer son logement social pour une semaine en échange de 250 euros. Une pratique interdite par le bailleur, qui a décidé de porter l'affaire en justice.

Une mère et ses deux enfants sont actuellement sous le coup d'une expulsion de leur logement social situé à Viols-le-Fort (Hérault), près de Montpellier. La justice reproche à l'éducatrice spécialisée d'avoir sous-loué son appartement sur Airbnb pour une semaine, à l'été 2021, et pour un tarif de 250 euros, relate Midi Libre . FDI Habitat, qui gère ce logement, a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux : le bailleur souhaite appliquer une « tolérance zéro face à un phénomène qui se développe grandement » .

Des frais de justice à rembourser

FDI Habitat justifie sa démarche en indiquant à nos confrères que tous ses contrats interdisent la sous-location des habitations sur des plateformes collaboratives. Sur le littoral, « il y a également une très forte demande de logements sociaux et il n’est pas admissible qu’un locataire sous-loue son logement social » , précise le bailleur.

De son côté, la mère de famille plaide l'erreur et la volonté d'offrir une sortie à ses enfants. Outre l'avis d'expulsion qui sera effectif au 31 mars, l'Héraultaise a été condamnée à rembourser les frais de justice à FDI Habitat, soit 1 650 euros. « C’est un engrenage infernal. C’est disproportionné » , estime-t-elle dans les colonnes de Midi Libre .

Une solution intermédiaire ?

La locataire a décidé de faire appel de son jugement mais celui-ci ne sera pas revu avant un an, donc après l'expulsion. La procédure d'appel n'est en effet pas suspensive. En attendant, un collectif a décidé de lancer une pétition en ligne afin de stopper l'expulsion de la famille.

De son côté, FDI Habitat se dit prêt à trouver « une solution intermédiaire entre l’expulsion et la grâce » . Le bailleur songe à demander une amende en appel, mais ne sait pas si cette proposition est juridiquement acceptable. D'autres procédures d'expulsion du même type ont été engagées par la société après des sous-locations sur Internet.

6 commentaires

  • 24 janvier 13:33

    Exact , les HLM sont des logements accessibles sous conditions de ressources et dont les locataires peuvent bénéficier de l'APL financés par la communauté nationale, du fait d'avoir 2 enfants à charge lui a permisit d'avoir une APL conséquente sur son loyer -- Elle a joué et elle a perdu malgré son motif en l'occurence répugnant. -- Je ne connais personne qui habitant dans mon quartier ne connaitt pas cet interdit majeur sur un logement social.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi